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N’ayons pas peur des mots : si on veut une « décroissance » de la crise écologique, et donc de notre « empreinte écologique », il faudra une croissance massive de l’activité humaine qui sera extrêmement riche en emplois.
C’est une évidence pour tous les économistes (Marx, Adam-Smith ou Cobb Douglass), y compris les économistes écologistes : on produit en combinant du capital, du travail et de la nature. Si on utilise moins l’un des facteurs, faut utiliser plus les deux autres (et le capital se fabrique avec du travail : trains, tramways). Faire du vélo ou aller à pied, c’est consommer plus d’huile de coude que d’aller en voiture. Faire du bio c’est beaucoup plus de travail paysan que faire des OGM. Isoler 30 millions de logements c’est plus de travail d’artisan que construire une ou deux tranches de plus de nucléaire.
Et qu’on ne dise pas « on n’a qu’à consommer moins au total ». même en restant assis par terre en retenant son souffle, on ne ferra pas baisser l’excès de CO2 dans l’atmosphère avant 150 ans. Va falloir un boulot énorme pour « l’abattre » comme on dit.